La deuxième quinzaine du mois de septembre avait été meublé au ministère ivoirien de la communication en charge des médias et de la Francophonie par diverses activités entrant dans les priorités d’Amadou Coulibaly. Une relève de qualité dans le journalisme passant par la qualité de l’enseignement, la rentrée scolaire à l’Institut des Sciences et Techniques de la Communication fut un grand évènement. Entre temps, la promotion par le digital et l’accès à l’information se sont invités dans l’agenda débordé du ministre.
Le mardi 28 septembre 2021, a eu lieu la cérémonie d’ouverture de la 6ème édition de la Journée internationale de l’accès universel à l’information, à l’auditorium de la Primature, sous la présidence du Ministre Amadou Coulibaly. Un rendez-vous que ne manquerait pour rien le ministre de tutelle des professionnels des médias qui a fait des meilleures conditions des journalistes sa priorité. D’ailleurs, un accès facile à l’information allant de pair avec une bonne formation, Amadou Coulibaly a lancé la veille, 27 septembre, la rentrée académique à l’Institut des Sciences et Techniques de la Communication à Abidjan, une institution à vocation panafricaine. Le mois de septembre prendra fin sur une note bien féminine, avec le lancement du concours Miss 2.0, une nouvelle opportunité pour la femme ivoirienne dont l’émancipation est inscrite en lettres d’or dans la vision du président Alassane Ouattara.
Promouvoir la femme par le digital
Le 29 septembre 2021, l’édition 2021 du concours digital Miss 2.0 a été lancé par Amadou Coulibaly. Visant à célébrer le leadership féminin, cette initiative qui est à sa deuxième édition est parrainée par le Ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Porte-Parole du Gouvernement. Le défi du digital s’imposant dans une société de plus en plus numérique, ce concours est venu à point nommé et toute comme la première édition, celle-ci vise à valoriser « la jeune femme talentueuse et utile à la société. Et ce, en ayant pour socle, le digital » selon les organisateurs qui se sont réjouis de la présence effective du ministre Coulibaly. Selon Stéphane Konan, président du comité d’organisation, le concours a certes démarré discrètement, mais attire aujourd’hui du monde, car « nous sommes dans un monde entièrement digitalisé et il était important pour nous de mettre les jeunes filles en avant pour les accompagner« , a-t-il affirmé. Les inscriptions ont démarré le 1er octobre via la plateforme web ci.miss20.org. Pour faire acte de candidature, il faut être titulaire du baccalauréat, être active sur les réseaux sociaux, avoir un blog, avoir un âge compris ente 20 et 30 ans, être de nationalité ivoirienne résidente sur le territoire et, « avoir un projet social à impact positif sur sa communauté » comme le précise le site web de l’événement. Pour les phases éliminatoires, le comité d’organisation s’attend à une centaine de jeunes filles. Dix parmi elles iront en finale pour tenter de décrocher le 1er prix et remporter la somme de 15 millions FCFA, un véhicule et une bourse d’études, au soir du 19 décembre 2021, devant un jury. La veille, c’est l’accès à l’information qui avait mobilisé Amadou Coulibaly.
6ème édition de la Journée internationale de l’accès universel à l’information
Organisée par la Commission d’Accès à l’Information d’Intérêt Public (CAIDP), en collaboration avec l’organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), cette journée a eu pour thème : « Accès à l’information et migration ». La célébration de cette importante journée vise à promouvoir l’accès de tous à l’information d’intérêt public et aux documents publics. Reconnaissant l’importance de l’accès à l’information, la 74ème Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 28 septembre Journée internationale de l’accès universel à l’information au niveau des Nations Unies en octobre 2019. « Le thème de la Journée internationale de l’accès universel à l’information 2021 soulignera le rôle des lois sur l’accès à l’information et leur mise en œuvre pour reconstruire des institutions solides pour le bien public et le développement durable » précise le ministère de tutelle. La Commission d’Accès à l’Information d’Intérêt Public est une Autorité Administrative indépendante dotée de l’autonomie financière. Sa principale mission, « veiller au respect du droit des personnes à accéder à l’information et aux documents publics, s’assurer que les organismes publics diffusent les informations et documents publics qu’ils détiennent, recevoir et examiner les recours en matière d’accès à l’information et aux documents publics » comme le précise son actuel président, Kébé Yacouba. Mais pour réussir cet accès à l’information, encore faudrait-il que les journalistes soient bien formés, mission de l’Institut des Sciences et Techniques de la Communication.
Concours d’entrée lancée par le ministre en personne
Placé sous la tutelle administrative du ministère en charge des médias, l’Institut des Sciences et Techniques de la Communication (ISTC Polytechnique) est l’une des meilleures écoles de formation dans les professions de la communication dans la sous-région. Amadou Coulibaly a procédé, le lundi 27 septembre 2021, au lancement du concours d’entrée dans cette prestigieuse école au titre de l’année académique 2021-2022. Après avoir lui-même distribué les fiches d’épreuves aux 608 candidats, le ministre les a appelés à « donner le meilleur d’eux-mêmes » avant de rappeler le défi d’une bonne formation pour la jeunesse d’aujourd’hui. L´Institut des Sciences et Techniques de la Communication, ISTC polytechnique est un groupe composé de plusieurs écoles spécialisées à savoir : l’école de Journalisme (EJ-ISTC), l’école de Production Audiovisuelle (EPA-ISTC), l’école de Télécommunication et Technologies de l`Audiovisuelle (ETTA-ISTC), l’école de publicité Marketing (EPM-ISTC) et enfin, l’école des Arts et Images Numériques (EAIN-ISTC). Les enseignements de l’Istc s’imposent la double mission de formation initiale et de perfectionnement permanent. La politique de formation de l’institut repose sur une colonne essentielle : les pratiques professionnelles. L’institution a une vocation panafricaine. Elle bénéficie de conventions de partenariat avec des institutions nationales et internationales.
Alors que l’enjeu pour le journalisme d’aujourd’hui face à la prolifération des réseaux sociaux et médias citoyens est une formation de qualité, cette école aidera la Côte d’Ivoire à apporter sa part à ce défi auquel sont confrontés la plupart des pays africains.
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