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En Afrique du Sud, l’incendiaire présumé du Parlement accusé de « terrorisme »

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L’homme soupçonné d’être à l’origine de l’incendie qui a ravagé le Parlement sud-africain le 2 janvier au Cap a été accusé, mardi 11 janvier, de « terrorisme ». L’inculpé « est coupable de délit de contravention aux provisions de (…) protection de la démocratie contre le terrorisme et activités associées », selon l’acte d’accusation consulté par l’Agence France-Presse.

Zandile Christmas Mafe, 49 ans, avait été arrêté dès dimanche 2 janvier alors qu’il se trouvait dans l’enceinte du Parlement et avait été inculpé trois jours plus tard lors d’une brève comparution devant un tribunal du Cap. L’homme était déjà accusé d’être entré par effraction dans l’immense bâtisse située dans le centre du Cap, d’avoir « mis le feu aux bâtiments du Parlement » et d’avoir volé « des ordinateurs portables, de la vaisselle et des documents ».

Un bouc émissaire

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« Libérez Mafe ! », « Il est innocent ! » affichaient une trentaine de manifestants venus mardi devant le tribunal du Cap à l’ouverture de l’audience, le 11 janvier. 

Depuis son arrestation, des voix se sont élevées pour assurer qu’il n’était qu’un bouc émissaire, beaucoup estimant que les manquements à la sécurité et aux systèmes anti-incendie sont à mettre en cause. « Libérez Mafe ! »« Il est innocent ! » affichaient une trentaine de manifestants venus mardi devant le tribunal du Cap à l’ouverture de l’audience. Un sans-abri était parmi eux pour raconter sa version de l’incendie. Il affirme qu’il dormait dans une rue longeant le bâtiment et qu’il a entendu comme une collision. Il assure avoir ensuite compris qu’il s’agissait d’une effraction, avant que l’incendie ne se déclare dans le bâtiment.

Selon les premiers rapports des autorités sud-africaines, le système de détection d’incendie était « défectueux »« Les arroseurs n’ont pas fonctionné » et tout le système d’extinction par arrosage avait été révisé pour la dernière fois en 2017, une inspection prévue en février 2020 n’ayant pas été effectuée, selon ces rapports. Les pompiers sud-africains ont lutté quarante-huit avant de totalement maîtriser l’incendie qui a ravagé les locaux où se réunit l’Assemblée nationale. Aucune victime n’a été enregistrée.

Afrika Stratégies France avec Le Monde Afrique

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