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COTE D’IVOIRE : La liberté de la presse conforte les mœurs et traditions

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Le 03 mai est l’occasion pour le monde entier de commémorer la journée mondiale de la presse, opportunité pour revenir sur la situation de la liberté d’expression. Cette année a été plus que marquante pour la Côte d’Ivoire qui a gagné 29 points dans le classement de Reporters Sans frontières (Rsf). Pour Amadou Coulibaly, « le cap doit être maintenu ». 

 03 mai, à Cocody au siège de la Radiotélévision ivoirienne (Rti), la principale chaine publique. Une cérémonie solennelle, placée sous la présidence du ministre de la communication, de l’économie numérique en charge des médias regroupe les professionnels des médias et cadres de l’administration tôt le matin. Courtoisies, échanges et doléances autour du thème retenu, « le journalisme sous l’emprise du numérique », un thème qui d’autant bien que le portefeuille de l’économie numérique vient d’être attribué à Amadou Coulibaly qui n’en était pas dépositaire dans le précédent gouvernement. Ce changement harmonise le lien intrinsèque entre numérique et médias aujourd’hui, notamment les nouveaux médias. Et dans tout le pays, c’est une presse fière de la percée du pays dans le classement de Rsf qui a fêté en liesse.

 Une presse en fête

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L’événement a été salué par la grande majorité des journaux papiers qui, à leurs manchettes, en ont fait leurs choux gras, la Côte d’Ivoire a grimpé de 29 points en une année, passant de la 66e à la 37e place. Remarquable percée qui permet à la Cote d’Ivoire de faire son entrée dans le cercle des meilleurs élèves en Afrique. Journaux proches du pouvoir comme de l’opposition ont unanimement salué cette avancée ainsi que les autres médias traditionnels, radios et télévisions. Présent à la cérémonie officielle, Omar Diop a appelé à « encourager des initiatives en faveur de la liberté » en cette ère du numérique. Le chef du bureau de l’Unesco en Côte d’Ivoire a exhorté le gouvernement à ne pas baisser les bras « dans sa détermination à protéger les journalistes« . Des doléances entièrement partagées par le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci). Jean Claude Coulibaly a invité l’exécutif ivoirien « à la nécessité de respecter leur engagement pour une presse libre sur le territoire national« . Pour lui, il ne s’agit pas pour les gouvernants d’aménager pour les professionnels de l’information, une sorte de “zone non-droit”, un “no man’s land” juridique où ils se placeraient au-dessus de la loi mais plutôt, de faire en sorte que l’information, pour garder sa crédibilité et son utilité sociale, soit intègre et exempte de toute manipulation ou de toute crainte.

Bond inédit dans le classement de Rsf

Depuis un quart de siècle, chaque année, Reporters sans frontières publie son rapport annuel sur la liberté de presse dans le monde, mettant en exergue les violences faites aux journalistes. Au classement de 2021 la côte d’ivoire occupait la 66eme places sur 180 (66/180) avec un score de 71.13 contre la 37eme place sur 180 (37/180) avec un score de 74.46 en 2022. Une performance saluée par la société civile et fort enviée par ses voisons dont certains ont sombré vertigineusement. Pour cette année, Amadou Coulibaly a fixé pour objectif de hisser son pays parmi les 25 premiers pays au classement Rsf avec le soutien de l’ensemble de son département et des acteurs du secteur. Mais pour que la situation continue de s’améliorer, les journalistes doivent jouer leur partition selon le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire. Jean – Claude Coulibaly insiste, « il nous faut donc réinventer l’écriture journalistique pour l’adapter à la consommation rapide des internautes qui sont assaillis d’informations venant de tous horizons. Il faudra également repenser le modèle économique et le mode de fonctionnement de nos entreprises de presse« . Il partage l’avis du ministre Amadou Coulibaly qui tient à ce qu’une telle performance continue de s’améliorer au cours des années à venir.

« Maintenir le Cap »

A l’occasion, Jean Martial Adou, qui représentait le Ministre Amadou Coulibaly, a rappelé l’ensemble des actions entreprises par le gouvernement, à travers le ministère de la communication, « en vue de faire de la liberté de la presse, une réalité dans notre pays« . Il a également relevé les nouvelles réalités et exigences que le développement du numérique impose au secteur de la presse.  Cette célébration s’est faite en présence de plusieurs personnalités, dont l’Ambassadeur des Etats Unis en Côte d’Ivoire ainsi que le Chef du bureau de l’Unesco en Côte d’Ivoire. Le diplomate américain a souhaité que les efforts « ne s’arrêtent pas en si bon chemin ». 

Dès sa nomination en avril 2021, Amadou Coulibaly a fait de la liberté de la presse la cheville ouvrière de son ministère.

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