Déjà, il a toujours été passionné par le terrain. Amadou Coulibaly était encore dans le haut septentrion ivoirien pour diverses rencontres au nombre desquelles une audience accordée à l’Association des femmes de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. Le ministre de la communication assistera ensuite à l’intronisation des chefs traditionnels de Gbonzoro (575,3 km d’Abidjan).
Le mois a été ouvert par une activité de terrain. A quelques mois de l’élection présidentielle d’octobre 2025, quoi de plus normal pour celui qui se définit avant tout comme « un militant de base » et qui s’est, au fil du temps, passionné pour le terrain ? Ce 1er février, il est bien arrivé à Gbonzoro (575,3 km d’Abidjan) en compagnie des ministres Bouaké Fofana et Brice Kouassi. Une foule immense leur a réservé un accueil chaleureux à l’occasion de l’intronisation des chefs de sept villages et de l’inauguration d’un château d’eau. Cette infrastructure, d’une portée de 10 kilomètres, permettra d’améliorer significativement l’accès à l’eau potable pour les populations locales. Peu après, il a reçu en audience l’Afenap, une occasion de saluer le rôle et l’influence de la femme africaine dans l’éducation et la paix dans la société.
Afenap en audience
Toujours sur le terrain, Amadou Coulibaly a reçu avec plaisir la délégation de l’Afenap (Association des femmes de l’éducation nationale et de l’alphabétisation du Poro) à korhogo (565,4 km d’Abidjan), conduite par Katchenin Soro Épse Kadio. Les échanges ont porté sur les activités qu’Amadou Coulibaly mène dans le domaine éducatif, notamment le soutien aux enfants méritants issus de familles modestes, en leur offrant des opportunités d’études à l’étranger après leur identification lors de la Journée du mérite et de l’excellence (Jrmex). Les femmes de l’Afenap ont insisté sur la nécessité de développer leurs compétences numériques, ce qui leur permettrait de mieux préparer leurs élèves aux défis futurs. Les problèmes de réseau dans certaines écoles et leur souhait d’obtenir un appui pour des événements communautaires, notamment leur ambition de célébrer cette année la fête des mères à Boundiali (662,0 km d’Abidjan), ont également été abordés. Cette frange de la population étant des plus loyales lors des élections, il y a de quoi choyer la gente féminine en cette année électorale. Amadou Coulibaly a « salué leur détermination et assuré que leurs demandes seront soutenues ». Selon le ministre de la communication, « cette rencontre renforce notre collaboration pour l’éducation et le développement local. Ensemble, nous poursuivons notre action pour un avenir innovant et inclusif ».
Aux trônes !
Après avoir reçu les femmes organisées en association, c’est vers des trônes traditionnels que se tourne le porte-parole du gouvernement. Amadou Coulibaly prenant part à la cérémonie d’intronisation des chefs de Gbonzoro (575,3 km d’Abidjan), Djedanan, Kohdjokaha, Nalourougokaha, Fodontchon, Lagnenin et Gbongaha a marqué un moment historique, célébré sous le regard bienveillant des ministres Mamadou Coulibaly Sangafowa, Bouaké Fofana, et du ministre-gouverneur Issa Coulibaly.
Placé sous l’impulsion d’Alassane Ouattara, cet événement a magnifié le statut des chefs traditionnels, symbolisant la réconciliation entre modernité et racines ancestrales. Un hommage vibrant a été rendu à feu Amadou Gon Coulibaly, dont le rêve était de transformer ces intronisations en instants de solennité et de communion avec les peuples.
Dans une atmosphère empreinte d’émotion, les nouveaux chefs ont prêté serment devant leurs communautés, rappelant l’importance du leadership au service du développement local. La présence de personnalités comme Brice Kouassi, Président de l’Anare-Ci, et de la famille Gbon Coulibaly, a renforcé l’unité et la fierté collective.
Cette cérémonie, au-delà des traditions, incarne l’engagement du gouvernement à valoriser nos institutions coutumières, garantes de la cohésion sociale. C’est sans doute ce qui justifie la présence d’autres membres de l’exécutif notamment Mamadou Coulibaly Sangafowa, ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, Bouaké Fofana, ministre ivoirien de l’Hydraulique, de l’assainissement, et de la salubrité ou encore Brice Kouassi ancien Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, chargé de la modernisation de l’administration.
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