COTE D’IVOIRE : L’UPF au cabinet d’Amadou Coulibaly à Abidjan

L’Union internationale de la presse francophone (Upf) était au cabinet d’Amadou Coulibaly jeudi dernier. Une forte délégation menée par Zara Nazarin. La secrétaire générale de l’organisation basée à Paris a proposé à Abidjan d’accueillir le symposium sur la sécurité alimentaire prévu en juin 2025. Occasion aussi de passer en revue la reluisante situation de la presse locale par rapport à la sous-région ouest africaine.

Créée en 1950, l’Union internationale de la presse francophone a tenu le coup, fêtant en 2025 les 75 ans de son existence. Ses principales valeurs, défendre et développer la liberté de la presse et des journalistes, favoriser et valoriser, à l’échelle internationale, les relations entre publications, stations de radiodiffusion ou de télévision, sites internet et toute autre technique de diffusion dont le français est la langue de communication et contribuer au développement de la formation et à la promotion de jeunes journalistes au sein des umédias francophones. C’est dans le cadre de l’un de ses symposiums prévus en juin de l’année prochaine qu’elle s’estdéplacée à Abidjan. La rencontre avec le ministre ivoirien de la communication, chargé des médias était capital pour obtenir l’aval du gouvernement ivoirien pour la tenue du symposium à Abidjan. La liberté de la presse et son épanouissement étant un pilier de la politique d’Alassane Ouattara, cette doléance de l’Upf ne peut que trouver échos positif.

Issue favorable

Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a reçu le jeudi 12 décembre 2024, une délégation de l’Upf conduite par Zara Nazarin, Secrétaire générale internationale.  Lors de cette rencontre, l’Upf a exprimé sa volonté d’organiser en Côte d’Ivoire son prochain symposium sur la sécurité alimentaire, prévu en juin 2025. Une requête qui entre en droite ligne de la politique globale du gouvernement qui n’hésite à aucune occasion, de contribuer à l’explosion en Afrique d’une presse libre, prospère et épanouie. Le ministre a assuré la délégation de son soutien pour la réussite de cet événement, qui mettra en lumière des enjeux cruciaux pour le continent. Amadou Coulibaly est intéressé par l’idée d’autant que de nombreux rassemblements de professionnels de médias se sont déroulés par le passé dans le pays, contribuant aussi à l’image d’ouverture qu’offre la Côte d’Ivoire.

L’Upf en question

L’Union internationale de la presse francophone (Upf) est la plus ancienne association francophone de journalistes reconnue par les organisations internationales (Onu, Unesco, Acct…). Sa création précède celle de la Conférence des ministres de l’Education nationale des pays francophones qui est la première institution officielle francophone connue. L’Upf est née le 13 mai 1950, sous l’appellation d’origine d’Association internationale des journalistes de langue française (Aijlf), d’une initiative franco-canadienne. Le temps d’une rencontre, des journalistes français et canadiens lancent et concrétisent le projet. L’Upf voit le jour et fait adopter son acte de création par le congrès des syndicats nationaux des journalistes français (Snj) qui se réunissait à Limoges. C’est l’année même où le Snj revendiquait un affranchissement de l’emprise syndicale – du moins celle de la Cgt à laquelle il était affilié au-lendemain de la guerre mondiale – et multipliait les initiatives en direction d’une réorganisation autonome de la profession. C’est également la même année de la création de l’Upf que le Snj lançait le projet d’institution d’un « Conseil supérieur des journalistes ».

L’Upf est l’une des organisations internationales les plus adulées par la presse africaine. Elle dispose d’une section très active en Côte d’Ivoire. Elle multiplie ces dernières années des symposiums, conférences et assises à travers le monde, s’imposant ainsi comme l’organisation de médias la plus active en Afrique.

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Amadou Coulibalyupf
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