Dans un arrêt rendu jeudi 4 janvier et diffusé un jour plus tard, la Cour constitutionnelle invite l’Assemblée nationale à modifier le code électoral béninois. Car les dates retenues pour élire et installer députés et maires compromettent la délivrance des parrainages dans les délais.
Avec notre correspondant à Cotonou, Jean-Luc Aplogan
Tout est parti d’une requête d’un citoyen. Certains politologues et l’opposant Candide Azannaï avaient attiré l’attention sur un chevauchement du calendrier électoral de 2026. Les parrainages, délivrés par les maires et les députés sont obligatoires pour tout candidat à l’élection présidentielle. En 2026, les élections communales et législatives sont organisées simultanément suivies de l’élection présidentielle trois mois après.
Réactions attendues
L’élection des nouveaux députés et des maires ainsi que leur entrée en fonction nous amènent au 15 février 2026. À cette date, le dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle serait déjà clos. La délivrance des parrainages dans les délais serait compromise. D’où cette demande de correction demandée par la Cour, elle n’est pas accompagnée de délai pour l’instant. On attend la réaction des partis d’opposition, 24 heures après l’arrêt, les poids lourds ne s’étaient pas encore exprimés.
Afrika Stratégies France avec RFI