La santé du président Ali Bongo revient dans le débat. Le parti d’opposition Union nationale a demandé ce lundi aux institutions de déclarer une vacance à la tête de l’Etat. Ali Bongo a été victime d’un AVC fin 2018. Diminué, il est toujours à la tête du Gabon.
A la suite d’une tournée sur le terrain il y a quelques jours, l’Union Nationale juge cette situation « inadmissible, irresponsable et condamnable ». Selon le parti d’opposition, le président n’est plus en capacité de gérer les affaires du pays et la société civile doit se saisir de cette situation, estime le vice-président du mouvement, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi.
La question de l’état de monsieur Ali Bongo n’est pas la question de la seule Union nationale. Quand on voit tous les bidouillages qui ont été faits sur la Constitution et les institutions depuis quatre ans, au sein du pouvoir, on a bien conscience de l’état de monsieur Ali Bongo et qu’on en a tiré toutes les conséquences. Le Gabon, tel qu’il est gouverné, laisse penser que notre pays est l’otage du pouvoir…
Du côté du pouvoir, le ministre de l’Energie et porte-parole du gouvernement Alain-Claude Bilie Bi Nze balaye les arguments de l’opposition.
Depuis octobre 2018, la question de la santé du chef de l’Etat est le projet de société de l’opposition. Il faut croire qu’ils n’ont rien d’autre à proposer aux Gabonaises et aux Gabonais. Le président est en fonction, il travaille et il s’assure que son pays fonctionne convenablement. L’opposition ferait bien de nous proposer un projet alternatif lisible plutôt que d’ergoter sur la santé du président….