RDC: le climat de tension autour de la nomination des membres la Céni demeure

En RDC, les élections auront bien lieu en 2023, a confirmé le président de l’Assemblée nationale lors d’un meeting à Kinshasa. Christophe Mboso Nkodia estime donc que les manifestations programmées par l’opposition pour exiger la tenue de cette élection n’ont plus de sens. Pour autant, le débat sur la mise en place de la Commission électorale nationale indépendante demeure. Le Mouvement du renouveau de Clément Kanku Wa Tshibwabwa a décidé de tenir un sit-in cette semaine devant le siège du Parlement.

Selon Clément Kanku Wa Tshibuabua, il y aurait une intention manifeste de faire reporter les élections : « Nous ne comprenons pas que le chef de l’État s’engage devant les Nations unies pour organiser les élections en 2023, mais que l’Assemblée nationale puisse cautionner le blocage de l’installation du nouveau bureau de la Céni. »

Pour Clément Kanku Wa Tshibuabua, l’action prévue est plus que symbolique : « Nous allons tenir un sit-in permanent pendant 24 heures, du matin au soir, devant l’Assemblée nationale pour que l’Assemblée nationale prenne ses responsabilités. »

Pour Constant Mutamba, resté fidèle à Kabila et leader de la Nouvelle génération pour l’émergence du Congo (Nogec), l’Assemblée nationale ne doit pas sortir de son rôle : « L’Assemblée nationale ne peut pas décider au-delà des compétences qui lui sont dévolues par la loi organique de la Céni. L’article 12 de cette loi ne donne aucune possibilité à l’Assemblée nationale de s’immiscer dans la désignation des candidats membres de la Céni. »

Le gouverneur de Kinshasa a, par un décret publié ce week-end, interdit les manifestations de rue.

Afrika Stratégies France avec RFI Afrique

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