COTE D’IVOIRE : En prélude à la journée de la paix du 15 novembre, KKB multiplie sorties, audiences et rencontres

Chaque année, la Côte d’Ivoire commémore le 15 novembre la journée nationale de la Paix. Une activité importante dans la vie d’un pays où affrontements et guerres ont souvent ébranlé la quiétude. Depuis la création du ministère en charge de la réconciliation, cette fête est devenue un rendez-vous annuel incontournable. En vue de la prochaine édition, Kouadio Konan Bertin (KKB) a ouvert une vague de rencontres. Compilation.

Les chefs traditionnels ont un rôle de premier plan dans les processus de réconciliation en Afrique. En commençant sa tournée par un évènement lié à la chefferie traditionnelle à Gôh (500Km d’Abidjan), le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale donne le ton. Il s’agit notamment d’une mission en sa qualité de parrain de la cérémonie d’intronisation de Minesso Zahui Bernadin Chef central du village de Nagadoukou. Une occasion pour Kouadio Konan Bertin de demander aux autorités coutumières de jouer pleinement leurs rôles de premiers garants dans la stabilité de leurs villages en cultivant les valeurs de paix, du vivre ensemble, de la fraternité et surtout d’hospitalité. Un événement qui ouvre la vague d’une série de rencontres en vue de la journée nationale de la paix, le 15 novembre 2023 à Bouaké (centre).

Tous pour la paix

Le 25 mars, une rencontre importante avec Allou Konan, un personnage important dans le pays à travers qui Kouadio Konan Bertin confesse retrouver « un père, un modèle, un grand serviteur de la République ». Le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale est venu à Bouaké (centre) lui annoncer le projet de la tenue de la Journée nationale de la paix (Jnp) et celle du Pardon et du souvenir dans sa ville le 15 novembre 2023 afin de recueillir ses bénédictions pour la réussite de cette célébration. A 94 ans, cet ancien vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, Pdci est une légende politique vivante. Juste après, Kouadio Konan Bertin a eu une séance de travail avec les populations de Gbêkê toujours près de Bouaké (342.3 km d’Abidjan) dans la salle de conférence de la Préfecture de ladite ville. Objectif ? Annoncer le projet de la tenue des Journées de la Paix, du pardon et du souvenir dans leur cité et demander leur implication pour sa bonne tenue. S’en suit alors une emblématique visite à l’Iman Badiawari Touré de la Mosquée Centrale de Bouaké pour communier avec la communauté musulmane au quartier Sokoura Dougouba, ce même samedi 25 mars 2023. Dès le lendemain, dimanche 26 mars, le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale a passé une excellente journée dominicale en compagnie d’Amadou Koné, journée au cours de laquelle ils ont assisté à la messe matinale à la Cathédrale Sainte Thérèse de l’enfant Jésus de Bouaké. Objectif, confier au Christ et à Marie cette Journée nationale de la paix et informer par la même occasion l’archevêque de la ville. Mgr Paul-Siméon Ahouanan Djro devrait, par sa posture, contribuer à la réussite de l’évènement.

Le détour de la paix à Cosrou et Becedi

Le 21 mars dernier, alors que le processus de réconciliation suit son cours, l’autre mission primordiale du ministre est de veiller sur les braises et d’éteindre celles qu’il peut. Après le foncier, les conflits de chefferies et de villages sont les plus nombreux en Côte d’Ivoire, en termes de conflits de proximité. A Cosrou, après de longues heures d’écoute, Kouadio Konan Bertin a pu mettre fin aux récurrents conflits de terre entre Dabou et Sikensi, deux localités qui se situent à envion 80 Km d’Abidjan. La dernière étape de ce bref périple, c’est Bécédi, un peu plus de 100Km de la capitale ivoirienne. Une étape qui se terminera par une rencontre de haut niveau avec l’implication des ministres gouverneurs de district et le Corps préfectoral pour des réflexions profondes assorties des décisions qui seront appliquées par tous. « Notre beau pays a renoué avec la paix et la stabilité. Nous ne voulons plus de morts par la violence » a rappelé le ministre, sous des applaudissements nourris des populations.

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