Dimanche 19 décembre, le président du Conseil européen, le Belge Charles Michel, a reçu à Bruxelles plusieurs dirigeants africains pour préparer le sommet Union européenne-Union africaine (UE-UA), prévu les 17 et 18 février 2022. « La relation UE-Afrique est une priorité clé. La Belgique et l’UE sont déterminées à porter notre partenariat au niveau supérieur », a précisé Sophie Wilmes, la cheffe de la diplomatie belge, dans un message sur son compte Twitter.
Elle a indiqué s’être entretenue avec le président congolais (RDC), Félix Tshisekedi, président en exercice de l’UA, et avec Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA. Le président sénégalais, Macky Sall, qui prendra la présidence de l’UA pour la période 2022-2023, et le président rwandais, Paul Kagame, ont également participé à cette réunion de travail, a-t-on appris de source européenne. Le secrétaire d’Etat aux affaires européennes Clément Beaune représentait la France.
Les discussions ont porté sur les préparatifs du sommet, les résultats attendus et les principaux thèmes et idées qui seront abordés par les dirigeants, a indiqué un responsable européen.
Des investissements devraient être annoncés
Le sommet organisé à Bruxelles par Charles Michel réunira les dirigeants des Vingt-Sept et ceux des 55 membres de l’UA en présentiel, si les conditions sanitaires le permettent. Il devrait aider à « définir les priorités clés pour les années à venir et pourrait fournir les orientations stratégiques et politiques pour les relations entre les deux continents », a précisé le responsable européen interrogé par l’AFP. Des investissements devraient être annoncés lors de ce sommet, a-t-il ajouté sans plus de précisions. L’UE et l’UA veulent renforcer leur partenariat dans la réponse à la pandémie de Covid-19 et la relance économique.
« L’UE est désireuse d’apporter son soutien aux solutions et aux défis africains. Cela inclut le développement social et humain, la santé, l’éducation, la transition verte, l’accès à l’énergie durable, la transformation numérique et la création d’emplois », a insisté la source de l’AFP. L’aide au développement de l’UE sera utilisée comme un levier pour attirer les investissements du secteur privé afin de générer les fonds nécessaires pour soutenir des initiatives dans les infrastructures et les technologies vertes, essentielles à la transition écologique et à la transformation des économies africaines.
Afrika Stratégies France avec Le Monde Afrique