« Je vous l’assure, le président avait une raison objective d’annuler son déplacement », confie une source proche du gouvernement de RDC. Et un membre de la délégation déjà présent en Russie de confirmer : « Pour l’Ukraine, sécuritairement parlant, nous n’avions pas de garantie, trop dangereux. » La traversée du pays en train était jugée trop longue, trop compliquée pour permettre un déplacement en si peu de temps, explique notre interlocuteur, qui espère que ce n’est que partie remise.
Même problème de temps pour l’étape russe. Du côté de la présidence, on évoque en effet l’obligation pour Félix Tshisekedi d’être présent à l’ouverture des Jeux de la francophonie 2023, à Kinshasa, ce vendredi 28 juillet. Surtout, ajoute un membre de son entourage, que des chefs d’État ont confirmé leur présence très récemment.
La présidence assure aussi qu’il n’y a pas eu de pression internationale. « Les Américains et les Britanniques ont peut-être fait passer le message pour dire que ce n’était pas une bonne idée, mais ça n’a vraiment pas joué » dans la décision, affirme un diplomate.
Afrika Stratégies France avec RFI